Quatrième de couverture
Années 1970. Jacques Gaubert est le maître d'école d'une classe unique dans un petit village de Beauce, non loin de Chartres. Comme le veut la tradition, il est aussi secrétaire de la mairie. Jusqu'au jour où l'inspecteur de l'Éducation nationale lui signifie la fermeture de l'école pour cause d'effectif insuffisant. Cette annonce signifie le départ de la famille Gaubert. Une catastrophe d'autant plus grande que son épouse est infirmière : le village va perdre à la fois ses enfants, son instituteur et le seul soutien médical présent dans le canton. Des drames personnels et familiaux se profilent à l'horizon de cette désertification rurale. Pour sauver la classe et le village, Jacques et son maire vont tenter de créer un regroupement pédagogique, seule solution pour faire reculer l'Inspection académique. Mais il va falloir composer avec les maires des communes voisines, dont Aimé Duval, octogénaire communiste et résistant de la dernière heure, qui aime mettre des bâtons dans les roues de ses concitoyens. La remarque fige Jacques. Ce qu'il redoute d'entendre depuis longtemps est sur le point d'être dit. - Sept départs à la fin de l'année et pas une seule arrivée... L'effectif tombera à dix à la prochaine rentrée... Silence. Les chiffres, Jacques les connaît bien mieux que l'inspecteur. Non seulement l'effectif sera catastrophique à la rentrée prochaine, mais il ne remontera pas dans les années suivantes. - Dans ces conditions, poursuit l'inspecteur, la fermeture de l'école de Chambray devient inévitable.
