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Quatrième de couverture Son prénom à consonance slave, Anouchka le tient de ses origines. Née à Moscou, elle fuit la Russie dans les valises de ses parents qui ne survivront pas à ce long voyage. Elle est alors généreusement recueillie par Mamounette, une vieille femme solitaire et un peu sorcière qui vit à l'écart de son village. C'est sous la protection de cette dernière mais aussi grâce à son fort tempérament et une grande soif d'apprendre qu'Anouchka va débuter une vie qui l'enracinera dans sa terre d'adoption. Difficile d'être à la fois une étrangère venue qui sait d'où et la fille adoptive d'une prétendue sorcière. Alexei haletait. Sa poitrine se soulevait comme des vagues. Il s'efforça de parler, mais avec une difficulté extrême : - Viens, Anouchka, approche-toi. Plus près, mon petit. Anouchka, je vais aller rejoindre ta maman dans les étoiles. Sois forte. Madame, je vous en prie, je ne sais même pas qui vous êtes, mais cette enfant n'a plus que moi au monde. Ayez pitié d'elle, comme vous avez eu pitié de moi. Protégez-la, ils voudront la tuer elle aussi, Dimitri me l'a assuré. Prenez-la avec vous, et faites en sorte qu'elle soit la moins malheureuse possible... Une espèce de transfiguration s'opéra sur le visage de la vieille, et une forme de beauté apparut à travers sa laideur. - Monsieur, je n'ai moi-même personne au monde, et je vous fais le serment de m'occuper d'elle comme si elle était ma fille. Je vous le jure.

Quatrième de couverture En 1871, le jour où les paisibles rues de Niederwihr en Alsace sont envahies par les Prussiens, un malencontreux incident oblige Ulrich Meister et son fils Franz à s'enfuir. Une battue est organisée qui laisse Ulrich pour mort quand Franz, lui, parvient à s'échapper. Terrorisé, le jeune garçon est recueilli par des bohémiens fuyant vers le sud-ouest de la France, là où pousse le jonc nécessaire au paillage des chaises et où l'enfant retrouvera des compatriotes exilés. Si sa curiosité d'esprit, son ingéniosité, sa joie de vivre et sa vivacité seront de précieux atouts pour son installation, Franz désire pourtant savoir : son père est-il vivant ou mort ?

Lot-et-Garonne, dans les années 1830. François Palaizeau, fils doué quoiqu'illégitime, est chassé des terres familiales par son bon à rien de frère. Engagé comme homme à tout faire par un avocat vivant dans un village voisin, ce dernier remarque son érudition et l'aide à faire partie des instituteurs nouvellement imposés par la loi Guizot aux communes de plus de 500 habitants.

Après avoir suivi Napoléon dans ses conquêtes, Aurélien décide de retourner au pays où l'attend sa promise. Mais Sylvette est mariée à un autre et déjà mère d'un petit garçon. Lorsque son père décède, Aurélien hérite des terres peu fertiles et plantées de chênes-liège que le châtelain a offert à sa mère à sa naissance. Or l'industrie des bouchons de liège est une nouvelle activité en plein essor, alors pourquoi ne pas s'associer à Alexandre Ducomet, cinquante ans, époux de Sylvette et marchand de bois ? Les surprises, qui émailleront le destin d'Aurélien, ne font que commencer... Alain Paraillous est un professeur de lettres et écrivain français né à Saint-Pierre-de-Buzet (Lot-et-Garonne), le 5 janvier 1947. Issu d'une longue lignée de paysans, il n'a jamais quitté son village natal, resté profondément attaché à ses origines rurales, qu'il exprime dans ses romans.

Ce récit relate la vie et les histoires des gens de saint-Pierre-de-Buzet, en Gascogne, village natal de l'auteur.

Il ne faudrait jamais devenir grand. Les sentiers de l'enfance d'Alain Paraillous traversent des collines enchantées, longent des ruisseaux aux écrevisses, mènent à la cabane au fond des bois où l'adolescent d'autrefois cache ses humbles trésors, ses copains, ses rêves. Dans les années 50, ce coin de Gascogne vivait encore au rythme des chasses à la palombe, des fêtes religieuses et de tous les petits bonheurs d'un monde rural qui allait s'achever. Tout à ses premières lectures et à ses premiers flirts, le petit garçon d'alors l'ignorait. En ressuscitant ces images et ces parfums qu'il croyait fanés, Alain Paraillous - comme Marcel Pagnol, son modèle - découvre que cet éternel été d'autrefois ne meurt jamais. Son enfance entre Lot et Garonne, c'est un peu la nôtre, ou celle que nous aurions aimé vivre. Des mots gourmands, paysans, gorgés de rosée et de bon air. Nice Matin Dimanche

Les terres fertiles de Gascogne et d'ailleurs, dont les maïs, les blés, les champs de tabac, les vergers de pêchers et de pommiers faisaient il n'y a pas si longtemps encore, un manteau d'Arlequin, sont souvent condamnées aux herbes folles, à la jachère, ou remplacées par des quadrilatères de peupliers uniformes qui étouffent le paysage. Mais que peuvent faire un agriculteur parvenu à l'âge de la retraite et qui n'a personne pour prendre sa succession, sinon laisser ses terres en jachère ou planter des peupliers? Ce livre raconte l'histoire d'André, paysan des côteaux de Gascogne, qui a continué à exploiter ses terres jusqu'au-delà de ses 70 ans. Le dernier soir de ses vendanges, il revoit son enfance, sa jeunesse, la reprise en main de ses terres juste après la guerre de 39-45, puis la fatalité qui s'est abattue sur lui, comme sur l'ensemble du monde agricole de la deuxième moitié du XX° siècle.

Saviez-vous que Victor Hugo était à Agen le 4 septembre 1843, jour de la mort de sa fille Léopoldine ? Saviez-vous que c'est un habitant de Marcellus, près de Marmande, qui ramena de Grèce la Vénus de Milo ? Saviez-vous que la croix du Pech-de-Berre, sur la commune de Nicole, est l'une des plus monumentales du monde ? Que la malaria décima une partie du département lors de la construction du canal latéral à la Garonne ? Que George Sand a vécu en Albret ? Saviez-vous que... Même ceux qui croient connaître le Lot-et-Garonne découvriront à travers les pages de ce livre des dizaines de " petits secrets ", étonnants et passionnants, où la petite histoire rejoint parfois la grande.

La vie de Jeanne est marquée par un cri des bateliers de la Garonne entendu le soir de ses noces en 1869 : "Prends la lune, baya !" En 1870 la jeune femme, issue d'une famille de paysans pauvres, se retrouve à la mort de son mari Emile Contou, riche viticulteur, à la tête du domaine. Elle doit faire face seule aux épreuves : la guerre de 1870, la crue de 1875, les ravages causés par le phylloxéra. ©Electre 2014 Quatrième de couverture 1869-1881 - «Prends la lune, baya !» est l'un des énigmatiques cris que poussaient jadis les gabariers en accostant sur les ports de la Garonne. Jeanne l'entend pour la première fois le soir de ses noces avec Émile Contou alors que le jeune couple a traversé le fleuve. Cette fille de paysans pauvres qui vient d'épouser le plus riche viticulteur du village voit dans cet appel le signe du destin exceptionnel qui l'attend. Plus tard, chaque fois que le désespoir la menacera, la jeune femme se redira ces mots incantatoires, comme une formule magique. Quelques mois après leur mariage, Émile se tue tragiquement. Avec courage, Jeanne, belle et volontaire, assume seule la conduite de l'exploitation à travers les épreuves : la guerre de 1870, la crue de la Garonne en 1875, et surtout le phylloxéra. Atteintes par la maladie, toutes les vignes de France meurent inexorablement malgré le combat acharné des vignerons. Comment faire pour éviter de retourner à ses origines modestes ? Jeanne lutte avec âpreté pour que vive sa propriété de Calèze. Au fil des années, épreuve après épreuve, elle se forge une personnalité flamboyante de grande héroïne.