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Antoine Badden, détective, débarque à Hampletown. La petite ville portuaire est en ébullition car la compagnie maritime Bluehope y organise la « régate du siècle ». Le principe en est simple : la compagnie invite les concurrents à construire le navire qui battra le Deep Blue Hope. Le gagnant, si gagnant il y a, deviendra le prochain patron de la société. Le jeu en vaut vraiment la chandelle ! Si le détective Badden est à Hampletown, c'est parce que Miss Windowill l'a convoqué. Elle doit être capitaine d'un immense navire avec lequel elle compte bien remporter la régate. Mais son frère Hubert, spécialiste en construction navale et sur le point d'achever le bateau, vient de mystérieusement disparaître. Et avec lui, les plans de voilure... Et Antoine Badden commence alors une enquête aussi passionnante que dangereuse... Une enquête durant laquelle il s'apercevra vite que ceux qui tirent les ficelles sont, à Hampletown, aussi importants qu'influents... Il y laissera des plumes... s'il n'y laisse pas sa vie...

Quand April Windowill a engagé le détective Badden, tous deux ne se doutaient pas qu'ils auraient les habits noirs de la ville à leurs trousses. S'il échouait dans sa mission, retrouver Hubert, le frère d'April, et ses précieux plans de voilure, il condamnait la participation de la jeune femme à la régate du siècle et balayait ses chances de gagner la Bluehope Compagnie pour sauver son héritage : la maison Windowill. Mais l'ombre de Bluehope plane sur toute la ville, et ses habits noirs n'apprécient pas qu'on pose trop de questions. Badden, qui est persuadé qu'Hubert a été enlevé et que la régate est truquée par Bluehope, ne va pas pouvoir cacher sa véritable identité bien longtemps : il est l'envoyé de Scotland Yard, chargé de tirer au clair ce qui semble être une grosse affaire de corruption. Mais il s'est attaché à April, et va maintenant devoir jouer sur les deux tableaux : retrouver Hubert et mettre à jour l'immense arnaque qui se cache derrière la régate...

Mon nom est Tecumska. Je suis le dernier représentant de ma tribu et l'appel du monde des esprits se fait de plus en plus pressant à mon âme et à mon cœur. Avant de partir pour mon dernier voyage, je voudrais parler un peu des miens. Raconter mon histoire à qui voudra bien l'écouter et surtout l'entendre. car je n'ai pas toujours été Tecumska, long fut le chemin pour moi avant de mériter ce nom. Dans ma langue, ma demi-langue, il veut dire '' deux hommes ''. Pour ma tribu, cela désigne le moment où l'on n'est pas encore ce que l'on doit être et déjà plus ce que l'on était. Lorsque j'entrepris mon premier voyage, je venais de perdre mes deux pères, mon innocence et une partie que je pensais être la mienne. Quitter Londres m'avait été difficile mais je compris très vite que je n'y avais jamais été chez moi. Je l'ai réalisé en arrivant à New York. A l'époque, je n'avais que dix-sept ans. A l'époque, je m'appelais encore Ringler, Ethan Ringler.

Mon nom est Tecumska. Je suis le dernier représentant de ma tribu et l'appel du monde des esprits se fait de plus en plus pressant à mon âme et à mon cœur. Avant de partir pour mon dernier voyage, je voudrais parler un peu des miens. Raconter mon histoire à qui voudra bien l'écouter et surtout l'entendre. car je n'ai pas toujours été Tecumska, long fut le chemin pour moi avant de mériter ce nom. Dans ma langue, ma demi-langue, il veut dire '' deux hommes ''. Pour ma tribu, cela désigne le moment où l'on n'est pas encore ce que l'on doit être et déjà plus ce que l'on était. Lorsque j'entrepris mon premier voyage, je venais de perdre mes deux pères, mon innocence et une partie que je pensais être la mienne. Quitter Londres m'avait été difficile mais je compris très vite que je n'y avais jamais été chez moi. Je l'ai réalisé en arrivant à New York. A l'époque, je n'avais que dix-sept ans. A l'époque, je m'appelais encore Ringler, Ethan Ringler.